Luciano D'Alessandro. Le dernier idéaliste
L'exposition rassemble plus d'une centaine de clichés pris au cours des soixante années de recherche photographique de Luciano D'Alessandro (Naples, 1933 - 2016), l'un des plus grands interprètes italiens du reportage social.
Les photographies proviennent de l'archive Luciano D'Alessandro conservée depuis 2017 par le Studio Bibliografico Marini, dans son siège de Bari.
L'exposition, qui retrace pour la première fois une soixantaine d'années de recherche photographique du photographe napolitain cinq ans après sa mort, représente la première exposition anthologique après les prestigieuses expositions réalisées de son vivant : l'exposition collective à Camera 16 (Milan, 2010) avec Lisetta Carmi et Mario Dondero, la rétrospective de 2009 au Musée de Capodimonte et celle de 2006 à Villa Medici sous le commissariat de A. Bonito Oliva, l'exposition collective à la Maison Européenne de la Photographie à Paris (2006) et à la Collection Peggy Guggenheim à Venise (2005).
L'exposition est divisée en cinq sections thématiques : "Les exclus", "À l'intérieur des maisons", "À l'intérieur de l'œuvre", "Choléra à Naples", "Tremblement de terre en Irpinia". Chacun de ces domaines constitue un territoire différent d'investigation photographique capable de restituer la pleine conscience d'un auteur et d'un intellectuel qui, comme peu d'autres, a su traverser un demi-siècle sans rhétorique mais avec le courage et l'obstination du journaliste, de l'observateur, de l'idéaliste ultime.
De l'enquête sur "Gli Esclusi" (1965-67) - le premier véritable document sur la condition silencieuse des malades mentaux - aux photographies de "Dentro le case" (1977) et "Dentro il lavoro" (1979) réalisées avec Gianni Berengo Gardin, en passant par les reportages photojournalistiques en Europe, Union soviétique et Amérique du Sud, pour L'Espresso, Time, Daily Telegraph, Die Zeit, Le monde, L'Unità et Corriere, le photoreporter révèle sa grande sensibilité d'observateur radical de la marginalité et des formes d'emprisonnement, des utopies collectives et de leur dissolution.
Naples, la terre natale et élective de D'Alessandro, ses habitants, ses maisons, sont des lieux de régénération de l'esprit, des espaces d'authenticité, où persistent des modèles rituels et des paradigmes anthropologiques, cachés dans les histoires de la vie quotidienne et de la simplicité. Non pas de simples "tesselles" du quotidien visible, mais une polémique, un avertissement, une preuve documentaire et dans certains cas, sans aucune complicité, une mémoire amère.
L'exposition est accompagnée du volume POSTCART EDIZIONI, édité par Roberto Lacarbonara, contenant des textes du commissaire et des contributions de deux grands amis et collègues de Luciano D'Alessandro : Lisetta Carmi et Gianni Berengo Gardin.
L'exposition est promue par Roma Culture, Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali et est produite par Studio Bibliografico Marini – Archivio Luciano D’Alessandro avec les services muséographiques de Zètema Progetto Cultura. Commissariat de Roberto Lacarbonara.
Information
Du 27 avril (ouvert au public à 14h00) au 5 septembre 2021
Du mardi au dimanche 10.00-20.00
Dernière entrée une heure avant la fermeture
Fermé
Lundi, 1 Mai
Avant de planifier la visite, CONSULTEZ LA PAGE DES AVIS.
Tel. 060608 (tous les jours de 9h à 19h)
Promu par
Sovraintendenza Capitolina ai Beni Culturali
Services aux musées
Zètema Progetto Cultura
Salle de presse
Galerie d'images
Eventi correlati
1008782