La Rome d’Ettore Roesler Franz

La collection d’aquarelles realizée entre 1876 et 1897, a le but de représenter les lieux de Rome saisis par les restructurations urbanistiques et arquitectoniques démandées par le gouvernement italien depuis 1870 pour adapter la ville au nouveau rôle de capitale.

Pour leur particulière typologie technique et pour leur support sur carte, les aquarelles sont caracterizés par une complexe conservation et leur ex position prolongée- qui a eu lieu avant des années quatre-vingts du xx siècle- a exclu pour certains d’eux les expositions à parois.

La Direction du Musée donc, a donné vie à une collection de contenus multimediaux, dont on peut jouire grâce à un touch screen, pour permettre au visiteur d’admirer tous les tableaux délicats et precieux dans leur beauté. Les images sont accompagnées par des apparats introductifs et des brèves fiches informatives des oeuvres et des lieux représentés par l’artiste et  inséres  à l’interieur d’un plan de la Rome antique. Les aquarelles sont comparés avec les photos historiques des mêmes sujets selectionnés pour l’occasion. 10 itineraires à parcourir à travers la Rome du xix siècle représentée et aimée par l’artiste: les bordes du Tibre, les prés de Castello, Borgo, le Capitole, l’Aventine, Marmorata, la susmentionnée Salara et Testaccio, le Celio, le ghetto, Trastevere et les autres lieux d’attraction.

Les 40 aquarelles à parois exposés, selectionnés parmi les pluscélèbres et inoubliables, offrent l’image de Rome de la fin du xix siècle, avant des grandes transformations urbanistiques des plans d’urbanisme de 1873 et de 1883 et de la construction d’ hautes murailles le long les digues du Tibre. On peut donc admirer ce “bijoux du xviii siècle” du Port de Ripetta, l’arcade majestueuse de Ponte Rotto ou les panoramas des paisages urbains comme les jardins suspendus ou les terrasses qui donnent sur le Tibre.

En plus, l’exposition de 48 photos vintage parmi lesquelles il ya deux qui sont insérées dans de precieux volumes photographiques de la fin du xix siècle qui appartient à l’Archive photographique du Museo di Roma qui peignent les mêmes lieux représentés par Ettore Roesler Franz. Beaucoup de ces photos furent commandés par la municipalità en prévision des transformations.

La comparaison entre les tableaux, qui nous rendent l’idée d’une Rome disparue et par une atmosphère pittoresque et romantique et les images de photographie contemporaines  quelques-unes  desquelles de grande beauté qui offrent au publique un ultérieur instrument d’approfondissement et d’enquête sur la Capitale et sur la memoire historique.

Pour l’occasion Palombi Editore a realizé un volume bilingue italien-anglais dans lequel sont collectionnées les images de 120 aquarelles reunis ensemble pour première fois presque après 30 années, avec des textes critiques des curateurs et des fiches syntetiques des oeuvres d’ Amarilli Marcovecchio et Elena Palosci.