Gli acquerelli di Ettore Roesler Franz

Jusqu’au 3 mai 2009, le public pourra admirer cent-onze aquarelles de la série « Rome Pittoresque. Mémoires d'un temps qui passe » d’Ettore Roesler Franz, mieux connue sous le nom de « Rome disparue ».
Réalisées au long d’une période de vingt ans, de 1876 à 1896, ces œuvres représentent l’unique témoignage sur la ville avant les grandes mutations urbanistiques et architecturales entreprises juste après 1870 pour en faire une digne capitale du royaume d'Italie. Les aquarelles, qui occupent tout le premier étage du Musée, ont été divisées en cinq aires thématiques: Seuils, Religiosité, Ghetto, Tibre et Métiers.
La première salle regroupe, sous le titre « Seuils », dix œuvres figurant des arcs, des portes cochères, des portails d’églises ou de lieux de culte.
La deuxième salle, qui est consacrée à la Religiosité, présente 17 peintures de quelques-unes parmi les plus belles églises de Rome.
La première galerie abrite 18 aquarelles figurant le Ghetto, l'ancien quartier juif de la ville, et ses alentours.
La deuxième galerie accueille 33 œuvres représentant le Tibre encore dépourvu de berges, selon un itinéraire qui suit le cours du fleuve du nord au sud, de Rive dei Prati di Castello jusqu'à Porto di Ripa Grande.
Enfin, la troisième galerie est consacrée à l'exposition de 33 aquarelles figurant les métiers féminins et masculins: les fileuses, les repriseuses, les laveuses, mais aussi le charretier, le maréchal ferrant, le paveur. Le visiteur trouvera également dans cette section des représentations des différents moyens de transport des fardeaux, sur la tête ou sur les épaules d’hommes et de femmes, mais aussi par les animaux avec les différents types de chariot. Très intéressants, les nombreux détails du mobilier urbain, les panneaux d’indication de rues, les placards électoraux, les enseignes des échoppes et des auberges.